Team Boulder Arena 3 : une compétition sans merci et sans filet
- Avec le soutien de Arc’teryx
- 15 nov. 2024
- 5 min de lecture
Dernière mise à jour : 22 nov. 2024
Quand on parle de grimpe, il y a ceux qui viennent pour la sueur et ceux qui viennent pour le show. Le Team Boulder Arena, alias TBA, s'inscrit quelque part entre les deux, mais avec une touche d'originalité en plus. Benjamin Bouissou, mieux connu sous le nom de "Ben", est à l’origine de cet événement qui bouscule le confort des compétitions privées traditionnelles. Pour lui, tout a commencé chez Climbing District, avec une idée simple : proposer un format différent. « Notre première compète, c’était pendant le confinement, sur quinze jours, une folie, mais c’était génial, » se souvient-il, avec une pointe de nostalgie. Aujourd’hui, le TBA est devenu un rendez-vous incontournable pour les grimpeurs qui en veulent, et pour ceux qui osent – ou presque.

Entre collaboration et compétition : L’esprit TBA
Ce qui différencie le TBA des autres compétitions, c’est l’esprit de groupe. Ben a fait un choix audacieux : proposer un format en duo. « Beaucoup de gens n’osent pas faire de compète parce qu’ils pensent qu’ils n’ont pas le niveau. On voulait une compète accessible, où chacun pourrait se lancer, » explique-t-il. Mais que les choses soient claires, ce n’est pas parce que c’est en duo que c’est plus facile. La pression monte d’un cran quand on sait que chaque chute met son partenaire en jeu.
« Beaucoup de gens n’osent pas faire de compète parce qu’ils pensent qu’ils n’ont pas le niveau. On voulait une compète accessible, où chacun pourrait se lancer, »
Le format en duo rend l’expérience plus immersive, et surtout, plus intense. Dans chaque équipe, il y a un grimpeur sur le mur, l’autre sur les tapis, en train de l’encourager ou de brosser les prises pour lui donner une chance de plus. « Ce qu’il y a de fort, c’est que parfois un grimpeur tombe, et l’autre n’est pas déçu… c’est le jeu, » résume Ben. Ici, on joue collectif, mais chaque erreur compte double.

Un circuit impitoyable, où l’erreur ne pardonne pas
TBA a fait parler de lui dès la première édition, notamment avec son format éliminatoire : tu tombes, tu es éliminé. Pas de deuxième chance, pas de retour en arrière. Ce choix radical n’a pas plu à tout le monde, et c’est justement ce qui fait son charme. « Le fait que tu échoues et que ça s’arrête là, pour beaucoup de gens, c’est trop violent, » reconnaît Ben, en souriant presque face à cette polémique. « Mais c’est comme ça que fonctionne l’escalade au niveau mondial. Si tu veux enchaîner, tu n’as pas le droit de tomber. »
« Le premier bloc de la finale, par exemple, est un bloc à vue. Si tu échoues, tu fais perdre ton équipe. Ce moment-là, c’est à la fois frustrant et inoubliable, »
Cette règle impitoyable met les athlètes face à une tension rare. « Le premier bloc de la finale, par exemple, est un bloc à vue. Si tu échoues, tu fais perdre ton équipe. Ce moment-là, c’est à la fois frustrant et inoubliable, » raconte Ben. Tout le monde n’est pas fait pour supporter cette pression, et pourtant, c’est ce qui rend le TBA unique. Chaque essai est une prise de risque, chaque mouvement est calculé, et la moindre erreur est sanctionnée.
Arc'teryx : un partenaire de choix pour une compétition hors norme
Si la troisième édition du TBA, qui démarre le 16 novembre prochain, va prendre encore plus d'ampleur, c’est aussi grâce à Arc'teryx, partenaire essentiel de l’événement. Pour la marque, le TBA a représenté l’un des premiers projets explorés avec Climbing District, marquant le point d'orgue d'une collaboration qui inclut aussi la transformation de la salle Climbing District Bastille avec "Les Prises de la Bastille".
« Climbing District partage notre passion pour développer la communauté d'escalade urbaine de manière audacieuse, » nous explique Tim Harty - Brand Experience Manager pour Arc'teryx. « Cette collaboration permet de soutenir un événement unique qui connecte une communauté internationale et inspire aussi bien les nouveaux grimpeurs que les expérimentés, un engagement auquel nous croyons fermement. » En associant son image à des événements comme le TBA, Arc'teryx vise à promouvoir une vision originale de l’escalade en salle, comme en témoigne leur partenariat avec d’autres compétitions iconiques telles que les "Spraywall Sessions" et "All Rise".
« Nous voulons célébrer l’originalité dans l’escalade, et le TBA incarne parfaitement cette ambition, »
Ce qui a particulièrement attiré Arc'teryx dans le TBA, c’est le format en équipes de deux, et surtout l’accent mis sur les athlètes internationaux, invités du monde entier pour participer à cet événement singulier. « Nous voulons célébrer l’originalité dans l’escalade, et le TBA incarne parfaitement cette ambition, » résume-t-on chez Arc'teryx.

Une scène internationale, des stars au rendez-vous
Avec cette troisième édition, le TBA attire des athlètes de haut niveau venus des quatre coins du monde. Cette année, les meilleurs grimpeurs français seront là, accompagnés de quelques grands noms internationaux. « On aura Sohta, qui a gagné Innsbruck, et bien sûr Brooke Raboutou, notre ‘chouchou’ franco-américaine qui vient tenter sa chance au TBA, » ajoute Ben, en sachant que la compétition sera relevée. Pour les amateurs de grimpe, c’est l’occasion de voir des athlètes en action dans un cadre unique, où chaque performance est un pari contre soi-même et contre le mur.
Le TBA est une expérience où l’on vient pour vibrer, pour encourager, pour partager. Cette compétition a su créer une atmosphère rare, où la tension et le collectif se mêlent pour faire de chaque épreuve un moment intense. Que ce soit pour les spectateurs, les grimpeurs, ou même les organisateurs, chaque édition du TBA pousse les limites un peu plus loin. « Ici, tu n’as pas de deuxième chance, » conclut Ben, avec un air de défi. Et c’est bien ce qui fait de cet événement une compétition comme aucune autre.
Pour celles et ceux qui n’ont pas pu obtenir de place pour les finales, plusieurs options s’offrent à vous pour suivre l’action en direct. Deux lives seront diffusés : sur YouTube en anglais, commenté par Matt Groom et Maragda Gabarre, et sur Twitch en français avec Laink et Miguel de Kayoo TV. Si vous êtes à Paris, rendez-vous à Climbing District Bastille pour vivre l’événement encore plus intensément : un live sera diffusé dans la salle, avec des surprises à gagner pour pimenter l'expérience.
Pour celles et ceux d'entre vous qui n’ont pas pu obtenir de place pour les finales, il y a plusieurs options pour suivre l'action en direct. Deux livestreams seront diffusés : sur YouTube en anglais, avec les commentaires de Matt Groom et Maragda Gabarre, et sur Twitch en français avec Laink et Miguel de Kayoo TV. Si vous êtes à Paris, rendez-vous au Climbing District Bastille pour vivre l'événement encore plus intensément : un livestream des finales sera diffusé sur l'écran géant de l'espace commun, avec des surprises et des goodies Arc'teryx à gagner.
Toutes les informations et le programme complet à retrouver ici.
Et pour suivre le live, c'est juste ici.