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  • Photo du rédacteurPierre-Gaël Pasquiou

Tatouages Olympiques : Une tradition gravée dans la peau

Depuis plusieurs décennies, les anneaux olympiques sont devenus bien plus qu'un simple logo représentant les Jeux Olympiques. Ils ont été adoptés par les athlètes du monde entier comme un symbole de leur dévouement, de leur persévérance et de leurs réalisations. L'histoire de cette tradition remonte aux Jeux Olympiques de Séoul en 1988, lorsque Chris Jacobs, nageur américain, a décidé de se faire tatouer les anneaux olympiques, lançant ainsi une mode qui perdure encore aujourd'hui.


Tatouage olympique Alberto Gines
Alberto Ginés / © David Pillet

La naissance d'une tradition


Chris Jacobs, après avoir remporté trois médailles dont deux d’or à Séoul, a été inspiré par ses collègues nageurs canadiens qui arboraient des petits tatouages de leur drapeau sur la poitrine. Il a choisi de marquer ses propres victoires en optant pour un motif différent : les anneaux olympiques. Chris a initialement tatoué les anneaux sur sa hanche, les gardant discrets sous son maillot de bain, avant de se faire dessiner une version colorée sur l'intérieur de son biceps droit. Sans le savoir, il venait de donner naissance à une tradition qui allait se répandre parmi les athlètes de toutes les disciplines.


Un symbole omniprésent


En seulement vingt ans, le tatouage des anneaux olympiques est devenu un élément omniprésent des Jeux. Des stars de la natation comme Michael Phelps et Ryan Lochte ont suivi l'exemple de Chris Jacobs, tout comme des athlètes de nombreuses autres disciplines. En escalade de vitesse c'est par exemple le cas du grimpeur espagnol Alberto Ginés. Les anneaux sont désormais visibles sur les bras, les torses ou les chevilles, et chaque athlète apporte sa propre touche personnelle à ce symbole universel.


Certains athlètes choisissent des versions XL, colorées et très voyantes, tandis que d'autres préfèrent des tatouages plus subtils. Gabby Thomas, sprinteuse olympique médaillée à Tokyo en 2021, a opté pour un contour discret des anneaux en noir et blanc sur la nuque. "J'aurais pu choisir un endroit plus visible, mais je ne voulais pas le voir constamment, ni que l'on me questionne dessus", a-t-elle confié.


Des variations personnalisées


Au fil des ans, les athlètes ont cherché de nouvelles façons de s'approprier ce tatouage classique. Mary Tucker, tireuse américaine, a incorporé les anneaux dans un bandeau sur son bras droit, décoré d'iris et de fleurs de cerisier japonais. Ces variations montrent que, peu importe la forme du tatouage, la valeur qu'il représente pour les athlètes reste la même.


Certains athlètes attendent des années après leur victoire avant de se faire tatouer. La superstition veut que l’on ne se fasse tatouer qu’après les Jeux, il existe en effet chez les sportifs des histoires de celles ou ceux qui ont sauté le pas avant et qui se sont ensuite blessés ou sont tombés malades avant la compétition.


Une tradition qui s'étend


Cette tradition s'est également répandue aux Jeux Paralympiques, bien que les athlètes paralympiques aient parfois été obligé(e)s de dissimuler leurs tatouages en compétition en raison de la différence entre les logos des Jeux Olympiques et Paralympiques. Le logo paralympique, constitué de trois agitos, est distinct de celui des JO, obligeant certains parasportifs à couvrir leurs anneaux pour éviter de promouvoir une "marque concurrente".


En résumé ces tatouages sont, pour chaque athlète, un symbole de leur parcours unique et un témoignage de leur engagement envers l'excellence sportive. Est-ce que l'on verra fleurir des tatouages de ce type sur la peau des grimpeuses et grimpeurs ? C'est fort probable !


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