France 3 met en lumière la journée de détection en para-escalade à Climb Up Aubervilliers
Le 23 novembre dernier, ClimbUp Aubervilliers n’était pas seulement un refuge pour grimpeurs en quête de sensations. Ce jour-là, la FFME organisait une journée de détection en para-escalade, un moment clé pour l’avenir de la discipline en France. À cinq ans de Los Angeles 2028, où l’escalade fera son entrée aux Jeux Paralympiques, il s’agit de repérer les futurs athlètes, d’élargir la base de sélection et de structurer un collectif compétitif.
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Parce qu’aujourd’hui, certaines catégories de handicap manquent encore cruellement de grimpeurs. Et sans émulation, difficile de progresser. L’objectif est donc double : donner une chance à ceux qui rêvent du haut niveau et construire une équipe nationale capable de tenir tête aux meilleures nations.
France 3, présent sur l’événement, a mis en avant cet enjeu : détecter, accompagner, préparer. L’escalade est un sport où la marge de progression est énorme, et si certains se voient déjà aux Jeux de Los Angeles, d’autres ont encore tout à construire. Mais le message est clair : l’aventure est ouverte à toutes et tous, à condition d’avoir l’envie et de s’en donner les moyens.
Jusqu’où grimper ?
Les journées de détection ne sont qu’un premier filtre. Elles permettent d’identifier les profils, de tester les aptitudes physiques et techniques, et de voir qui est prêt à s’investir sur le long terme. L’escalade demande un engagement total, et le para-sport encore plus : il ne s’agit pas seulement de grimper, mais de le faire avec un corps qui impose ses propres défis. Force, équilibre, vision, adaptation : chaque athlète doit composer avec ses propres limites… et les dépasser.
Pour les plus affûtés, la suite est déjà tracée : les Championnats de France en mars, où les prétendants sérieux pourront se mesurer aux meilleurs. Un passage obligé pour espérer intégrer l’équipe nationale. Pour les autres, la réflexion continue.
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Un collectif en construction
Si l’escalade paralympique est encore en pleine structuration en France, elle avance. Mais pour exister sur la scène internationale, il faudra plus qu’une poignée d’athlètes motivés. La FFME le sait : sans densité, sans confrontation, pas de grand avenir.
Les prochains mois seront donc décisifs pour voir qui franchira les étapes, qui accrochera son nom sur la liste des sélectionnés, et qui sera encore là en 2028. D’ici là, une question reste en suspens, glissée par France 3 comme un défi : Pourquoi pas moi ?
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